Vous avez tout dit : les côtes françaises descendent beaucoup plus vite que celles des pays du nord, dont le plateau océanique est beaucoup moins profond, ce qui permet à ceux-ci d'installer plus facilement des éoliennes posées.
Actuellement, la distance moyenne des installations d'éoliennes posées est de 18 kilomètres, c'est-à-dire à l'intérieur de la zone économique exclusive. Le travail que nous avons fait au Sénat a abouti à prendre en compte la distance vis-à-vis des côtes – je sais que le terme « prendre en compte » semble parfois assez peu juridique, mais c'est une façon de prendre acte de l'inquiétude exprimée à l'instant par M. Jumel et par M. Le Fur. À nos yeux, le point d'équilibre acceptable est de prendre en compte cette distance, sans l'imposer, de façon à permettre le développement des éoliennes en mer.
Avis défavorable, avec beaucoup de bienveillance pour votre amendement.