Je n'étais pas présente pendant la concertation à laquelle vous faites référence, mais le texte prévoit des avancées en la matière. Vous pouvez certes considérer que ces avancées n'ont aucune valeur – je peux l'entendre –, mais les dispositions que vous proposez visent à répondre à des questions qui ne se poseront plus et ne correspondent pas à la gouvernance que nous entendons instaurer. Je m'explique : dès lors que le texte prévoit d'associer systématiquement les pêcheurs aux projets, vous ne pouvez pas attribuer l'échec des concertations passées à la nouvelle gouvernance que nous entendons créer. Pardon, mais c'est précisément pour répondre à ce défaut de gouvernance et à la demande des comités des pêches et des autres parties prenantes – les représentants des habitants, les communes, les acteurs des secteurs des transports, des usages touristiques et des loisirs – que nous avons rédigé l'article 12 : chacun doit pouvoir s'exprimer et avoir sa place si nous voulons trouver des points d'équilibre et des compromis.
De quoi est-il question, ici ? De l'indépendance énergétique de la France : l'éolien en mer sera la principale source d'énergie renouvelable durant les trente prochaines années, et probablement celle qui sera la plus à même de nous aider à décarboner le pays, même si nous relançons la filière nucléaire. Voilà l'enjeu.