C'est vrai. Sauf que, de l'aveu même du ministre de l'économie et des finances mardi dernier dans cet hémicycle, l'aide compensera 20 % de la hausse du tarif, ce qui est largement insuffisant et n'empêchera pas les fermetures de boulangerie au mois de janvier prochain. Madame la Première ministre, si vous ne faites rien, janvier 2023 sera le mois des faillites de boulangers, et la responsabilité vous en incombera, que vous le vouliez ou non. C'est pourquoi il faut accorder le bouclier tarifaire, c'est-à-dire le tarif réglementé, aux boulangers et à toutes les petites entreprises qui ont besoin d'une puissance électrique supérieure à 36 kilovoltampères.