Il vise à prévoir une modulation tarifaire pour les projets lauréats d'appels d'offres développés dans les zones d'accélération que nous avons définies. Cela permet de répondre à la question qui a été posée tout à l'heure : si pour ces projets-là, une modulation est prévue, les projets situés hors d'une zone d'accélération font, eux, l'objet d'une décote. Un tel mécanisme serait à sa place à cet endroit du texte.
Je précise que la modulation consiste à revoir, au cours de la vie du projet et de manière encadrée, le prix garanti d'achat de l'électricité si le parc s'avère un peu moins productif qu'attendu. L'objectif est de prendre en compte les écarts existants en matière de coût du foncier mais aussi de potentiel éolien ou solaire sur l'ensemble du territoire, de façon à permettre à des projets d'aboutir dans des zones où ils seraient naturellement moins compétitifs. Ce sont les territoires à haut potentiel éolien ou solaire qui concentrent aujourd'hui les installations, souvent parce que le coût de production du mégawattheure (MWh) y est de 4, 5 ou 6 euros plus bas qu'ailleurs. On voit bien en ce moment quelles peuvent être les conséquences d'un tel écart.