Jean-Louis Bricout et moi avons tous deux été élus dans l'Aisne, où je confirme que les paysages sont saturés et certains villages entièrement encerclés. Lorsqu'un territoire est ainsi surchargé, l'idée de donner à ses EPCI le pouvoir de stopper de nouveaux projets va dans le bon sens. Vous dites en substance, madame la ministre, que l'amendement est satisfait, mais en attendant, nous ne connaissons pas les bases sur lesquelles vous souhaitez travailler : combien d'éoliennes tolérer, comment empêcher qu'il n'en soit implanté davantage ? Leur répartition doit être acceptée de manière unanime. Que ce soit dans la Somme ou dans l'Aisne, les Hauts-de-France sont menacés de saturation.