Je maintiens ma position. Bien sûr, l'Assemblée est libre de voter ce qu'elle souhaite. Le CRE figure comme référence dans le texte qui a été voté au Sénat, et je peux vous dire que cela a donné lieu à des débats longs et compliqués. C'était très clairement une ligne de crête. Je pense que le sens du projet de loi, c'est de faire confiance aux élus et de leur donner crédit, au moins dans les vingt-quatre premiers mois, d'être capables de mettre en œuvre cette planification des énergies renouvelables. Si, par la suite, nous faisons le constat que le dispositif n'est pas appliqué ou qu'il y a de grandes zones dans lesquelles il ne fonctionne pas, en tant que législateurs, il vous appartiendra de faire le travail d'ajustement.
La question de la planification écologique et de la planification énergétique, compte tenu du contexte dans lequel nous évoluons, du coût de l'énergie, de notre dépendance aux énergies fossiles et du défi climatique, demeurera certainement prioritaire. Donnons sa chance à cette main tendue aux élus de terrain et avançons. Je reconnais que l'insertion du CRE me paraît plus logique puisque, je le répète, elle a été votée au Sénat.