Beaucoup de choses ont déjà été dites depuis hier, et M. le rapporteur vient de rappeler brillamment à la fois le sens du texte et la démarche qui l'inspire, fondée sur la confiance accordée aux territoires. J'observe qu'aucune association de maires – qu'il s'agisse des maires ruraux, des maires de petites villes, de France urbaine, ou encore de l'Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité (AMF) – ne demande les mesures proposées par ces amendements, alors que les maires, élus de terrain bénéficiant de l'onction du vote démocratique, connaissent les aspirations des Français et sont bien placés pour les faire valoir. Ils ont exprimé certaines positions sur ce texte et souhaité des avancées, dont il a été tenu compte aussi bien au Sénat qu'à l'Assemblée nationale – en commission –, mais, je le répète, ils n'ont jamais demandé les mesures que vous proposez.
Entendons ce qu'ils nous disent et ce que nous disent les Français. Je vois qu'il se trouve des jeunes gens parmi le public de cette séance, et je m'interroge sur ce qu'ils peuvent ressentir en écoutant nos débats, eux qui sont les premiers concernés par le réchauffement climatique et par la nécessité d'accélérer la transition énergétique.