Aujourd'hui en France, la réglementation interdit l'installation d'éoliennes à moins de 500 mètres des habitations. Cette règle ne semble cependant plus valable dans la mesure où la taille des éoliennes a largement augmenté ces dernières années : elles peuvent atteindre des hauteurs de 180, 200 ou 220 mètres – voire 243 mètres pour certaines dans ma circonscription, dans le nord des Deux-Sèvres. Si l'énergie produite par ces installations est un élément clé de notre production énergétique, il est aussi primordial d'entendre et d'écouter les remontées issues des territoires dans lesquels elles sont installées. En effet, les nuisances des éoliennes pour les riverains sont connues : nuisances sonores liées aux forces de frottement des pales avec le vent ou devant le mât, flashs lumineux, effets stroboscopiques et effet d'écrasement par encerclement des habitations. Dans son rapport relatif aux nuisances sanitaires des éoliennes terrestres adopté le 9 mai 2017, l'Académie de médecine recommandait de proportionner la distance avec les premières habitations à la taille des éoliennes.
Le présent amendement vise à intégrer les particularités des éoliennes et les évolutions qu'elles connaissent, afin de permettre l'agrandissement du parc éolien français tout en prenant en compte les nuisances induites pour les riverains.