parce que notre capacité de production d'énergie sera insuffisante.
Je vous renvoie aux scénarios de Réseau de transport d'électricité (RTE) que mon camarade Laisney a évoqué plusieurs fois : celui qui prévoit le pourcentage de nucléaire le plus élevé en fixe la part à 50 %. Or, cela implique de poursuivre l'exploitation de certaines centrales au-delà de soixante ans – alors que personne n'est sûr que c'est possible –, de construire quatorze nouveaux réacteurs pressurisés européens (EPR) – alors que personne ne peut dire si la filière industrielle en est capable – et de développer des SMR, de petits réacteurs modulaires à l'horizon 2050 – ce que personne ne peut garantir.