Je ne crois pas que ce soit votre objectif. En effet, ce passage de 500 à 1 000 mètres renforcerait l'iniquité entre territoires.
En outre, une telle mesure ne garantirait pas le confort des habitants parce qu'il est fonction du volume sonore, de l'impact paysager, de l'impact environnemental. Or c'est tout l'objet du dossier d'ICPE qui donne lieu, ou non, à autorisation. C'est qu'une règle unique pour l'ensemble du territoire ne tient pas compte de la réalité du terrain : ce n'est pas moi, mais le Sénat, qui a fait valoir cet argument. À partir du moment où la planification est réalisée par des maires dont l'avis conforme est nécessaire pour implanter dans telle zone et non telle autre des éoliennes mais également d'autres énergies renouvelables, nous devons leur faire confiance pour établir la distance minimale entre les installations et les habitations, de même que pour respecter des critères paysagers ainsi que le patrimoine.
Voilà très exactement ce que nous entendons faire. J'émets un avis défavorable sur l'ensemble des amendements.