C'est afin de conserver un cadre de vie correct pour les voisins des éoliennes que je souhaite également porter à 1 500 mètres la distance minimale entre habitations et installations. Je tiens à apporter deux précisions. Tout d'abord, cette extension n'empêchera pas la réalisation des objectifs du Gouvernement concernant l'éolien terrestre car, selon l'engagement présidentiel de Belfort, ce qui reste à implanter se fera essentiellement par le remplacement des installations existantes par d'autres plus puissantes et plus performantes. Ensuite, l'augmentation de cette distance minimale n'empêchera pas non plus la réalisation de nouveaux parcs comme le prouvent des calculs qui s'appuient sur la cartographie de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), sur le cadastre et sur des informations émanant des directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal), qui montrent que la distance de 1 500 mètres garantit un potentiel suffisant pour le développement des programmes éoliens liés à l'ambition des énergies renouvelables de la France.