Ils ont le droit de demander l'asile et les dossiers doivent être étudiés. Je ne pense pas que le groupe Les Républicains s'y oppose. Notre texte proposera que les dossiers soient étudiés rapidement, ce qu'aucun gouvernement n'avait fait auparavant, vous le savez très bien. Il faut dire que cela peut être compliqué, notamment en raison de conventions européennes : nous regarderons ce sujet avec attention. Nous sommes par exemple prêts à étudier l'amélioration de la délivrance des visas accordés dans les pays d'origine pour demande d'asile. Nous l'avons fait pour les Afghans – par exemple, lorsque ceux qui se trouvent en Turquie formulent une demande d'asile auprès de la France, nous ne les acceptons pas tous sur le territoire national.
Décidément, votre chiffre de 400 000 n'est pas très sérieux. On peut toujours discuter pour savoir si l'on doit supprimer certains types de titres de séjour, comme l'a suggéré M. Marcangeli au cours du débat, ou s'il faut mettre en place des quotas – j'ai entendu ce qu'a dit à ce sujet le président de la commission des lois. Il n'en reste pas moins que, si l'on veut traiter de ce sujet extrêmement difficile, il est préférable de ne pas avancer de chiffres qui ne correspondent pas à la réalité.