Parce que le travail est un vecteur incontestable d'intégration et d'émancipation, j'espère que vous soutiendrez également certaines mesures visant à mettre fin à des injustices. Je pense notamment à la fin du délai de carence qui empêche les demandeurs d'asile de travailler pendant leurs six premiers mois en France. Pour éviter également que des employeurs peu scrupuleux profitent d'une main-d'œuvre clandestine, il faut que ces travailleurs étrangers puissent être régularisés. Cette proposition, je le souligne, répond à une demande récurrente des syndicats.
Enfin et surtout, n'oublions pas la jeunesse. L'accès à la formation, en particulier à travers l'apprentissage, constitue pour les jeunes apprentis étrangers un tremplin essentiel vers leur intégration future.