Une fois arrivés à bon port en France, les passagers clandestins ont disparu dans la nature.
Troisième raison qui nous conduit à ne pas croire vos promesses : votre tendance à masquer votre impuissance. Le Président de la République promettait 100 % de réussite des OQTF, nous en sommes à moins de 6 %. Incapables d'exécuter les OQTF, vous avez inventé la régularisation pour cause de métiers en tension.
Vous espérez que nous confondrons cette disposition avec l'application de quotas d'immigration, mais cela n'a rien à voir ! Les quotas correspondent à la capacité de choisir une immigration légale et qualifiée en fonction des besoins auxquels ne peuvent répondre les demandeurs d'emploi français.
Votre proposition, c'est la régularisation d'une main-d'œuvre non qualifiée et entrée clandestinement en France, alors que tant de Français non qualifiés sont indemnisés car sans emploi. Ce n'est pas un choix, c'est se résigner à subir une situation que vous ne pouvez pas résoudre.
Cet argument économique ne tient pas. Vous prétendez que les chefs d'entreprise vous le réclament. Vous les écoutez mal ! Ce qu'ils veulent, c'est embaucher et voir le chômage diminuer. Les patrons sont aussi des citoyens, qui croient davantage au travail qu'à l'assistance.