Il ne s'agit pas de régulariser à tout-va, mais il faut mieux cibler. J'ai la chance d'être député d'une zone rurale, dans laquelle les entreprises sont vertueuses et ont en tête l'intérêt commun. Il me paraît souhaitable de les accompagner et de veiller à l'adaptation – et même à l'adaptabilité – de nos politiques sur nos territoires : si nous voulons que cette réforme fonctionne en cohérence avec nos réalités territoriales, il faut départementaliser.
En outre, nous devons balayer devant notre porte, car il nous arrive de compliquer les démarches des demandeurs qui ont fait preuve de courage et d'un investissement important pour nos territoires. J'ai notamment en tête l'exemple de tous ces professionnels de santé étrangers qui sont venus nous aider dans le cadre de la pandémie du covid. Ils nous étaient indispensables et ils le sont toujours compte tenu des tensions que connaît le secteur ; et pourtant, certains d'entre eux – je pense notamment à deux d'entre eux, parmi les effectifs du centre hospitalier de Remiremont – peinent à obtenir les autorisations nécessaires pour rester afin de continuer à exercer.