Allons-nous nous engager dans des politiques de migration efficaces, courageuses, justes et humaines ? Allons-nous, à l'issue de nos débats, créer de l'intelligence collective ou basculer dans la haine et le rejet de l'autre ? Constatons d'abord que les crises, de par le monde, jettent de plus en plus d'hommes, de femmes et d'enfants sur les routes et sur les mers, nous imposant une réflexion approfondie et équilibrée sur l'avenir des politiques migratoires, tant au niveau national qu'au niveau européen. L'heure n'est pas à s'embourber dans des postures mortifères de repli sur soi, pas non plus à jouer la facilité.
Certains ne veulent ni politique d'aide au développement pour les pauvres ni politique d'accueil digne de ce nom chez nous. Cela n'a aucun sens, sauf celui de l'inhumanité.