Vous entendre citer Jacques Bainville dans votre intervention est plutôt de mauvais augure. Ce débat se tient dans une période où l'immigration est devenue un sujet traité avec une grande irrationalité et beaucoup d'inhumanité. Aucun chiffre n'atteste d'une submersion migratoire ; le solde migratoire est d'ailleurs stable. Les grandes phases de régularisation qui ont eu lieu dans le passé n'ont suscité aucun appel d'air et les nombreuses et diverses études réalisées démontrent combien les migrants contribuent à la richesse du pays d'accueil.