Nous augmenterons de 25 % les crédits alloués à cette dimension de l'intégration, soit plus de 100 millions d'euros, dès les trois prochaines années, nous rapprochant ainsi de nos voisins allemands et italiens, qui exigent désormais la validation d'un examen linguistique pour obtenir un titre de séjour long. Actuellement existe un test, dont la réussite n'est pas indispensable pour obtenir un titre de séjour. Désormais, tout étranger qui voudra obtenir un titre de séjour long devra réussir un examen de français.
Le ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion l'évoquera sans doute : nous demanderons évidemment au patronat de contribuer à cette révolution linguistique, pour que chacune et chacun se sente profondément bien dans notre pays.