Enfin, nous voulons éloigner plus systématiquement et plus efficacement les personnes déboutées du droit d'asile. Nous devons augmenter la capacité de nos centres de rétention administrative (CRA) et nous continuerons à agir dans nos relations bilatérales avec les pays qui refusent de réadmettre leurs propres ressortissants.
Par ailleurs, nous devons être intraitables avec les étrangers délinquants, même en situation régulière. S'engager dans la délinquance, c'est se placer en dehors de la communauté nationale. C'est porter une atteinte grave à notre pacte social et à nos compatriotes. C'est également nuire à tous les étrangers qui vivent en France et qui construisent paisiblement des parcours d'intégration réussis dont on ne parle pas. Grâce à l'action déterminée du ministre de l'intérieur et des préfets, plus de 3 000 étrangers auteurs de troubles à l'ordre public ont été éloignés en 2021 et 2022. Sous le contrôle du juge et dans le respect de nos engagements conventionnels, des mesures d'expulsion doivent désormais pouvoir être prises contre les étrangers qui commettent des infractions graves, quelle que soit leur situation.
Notre projet est équilibré.