Sous l'autorité de la Première ministre, les préfets de la République, les policiers, les gendarmes et les pompiers, en lien avec les départements, se préparent à ce scénario dans lequel le délestage aurait des répercussions sur la vie des Français.
Comme vous l'avez indiqué, les préfets ont rendu leur copie à madame la Première ministre et à la cellule interministérielle de crise qu'elle a créée au ministère de l'intérieur, pour suivre dans chacun des départements tous les services qui assurent la sécurité des Français : les commissariats, les brigades de gendarmerie, les centres d'appel 17 et 18, c'est-à-dire les numéros d'urgence de police secours et des pompiers, qui sont en lien avec les départements et les maires.
Dans ces situations d'urgence, les Français doivent composer le 112, un numéro d'urgence interopérable qu'ils connaissent déjà. Nous répartissons ensuite les appels entre divers services, notamment ceux du ministère de la santé en cas de difficultés particulières.
Il existe déjà des circonstances qui empêchent certains de nos concitoyens d'avoir accès à ces numéros : dans les zones blanches ou en cas de défaillance du réseau d'un opérateur téléphonique, comme cela s'est produit récemment.
À la demande de la Première ministre, nous avons équipé en groupes électrogènes tous les sites du ministère de l'intérieur, notamment ceux des forces de l'ordre. Nous allons aussi renforcer de manière considérable les brigades de gendarmerie et les commissariats de police, afin de pouvoir réagir en cas de zones blanches intempestives et répondre aux demandes de nos concitoyens, soit par le biais de leurs élus – notamment les maires –, soit en ouvrant tous les lieux de service public.