Mon collègue Paul Molac pourrait évoquer ce qu'il a fait en Bretagne et qui a contribué à l'acceptabilité de certains projets, notamment éoliens : on a proposé aux riverains d'acquérir des parts, dans le cadre de coopératives, et de devenir ainsi, pour une petite partie, propriétaires du projet. Cela a permis non seulement de mener une concertation très approfondie, mais aussi de partager la valeur.
L'article 18 offre plusieurs solutions, qui sont des facultés, notamment réduire la facture et permettre aux citoyens de prendre des parts dans les projets. Cette dernière modalité les rend actifs et correspond en outre à une demande très forte. Dans ma circonscription, le maire de Langouët s'est fait connaître récemment en lançant un projet de cette nature, avec un tracker solaire installé au cœur du bourg. Cela a très bien fonctionné et permis à tous de prendre conscience que l'énergie est un bien précieux qu'il faut économiser et que l'on peut partager, par exemple grâce à l'autoconsommation.
Je trouverais très dommage de se priver de ces facultés. J'apprécie aussi l'idée du fonds auprès de l'Office français de la biodiversité, qui permettra de financer des projets de protection ou de sauvegarde de la biodiversité. Chers collègues, sortez de votre approche un peu stricte, considérez qu'il s'agit d'aménités ! Nous en avons prévu dans d'autres circonstances. Ce sont des éléments positifs, qui permettent aux citoyens d'entrer dans les dispositifs et améliorent, en tout cas, l'acceptabilité.