Il est effectivement nécessaire d'inclure les réseaux de chaleur et de froid, mais c'est déjà ce que fait le texte. Le sous-amendement est non seulement satisfait, mais il aurait l'effet inverse de celui que vous recherchez en limitant les énergies visées. Avis défavorable.
Ce que nous cherchons à remplacer, c'est l'énergie d'origine fossile qui représente deux tiers de notre consommation énergétique. Le jour où nous y parviendrons dans chaque territoire, nous aurons fait un grand pas.
C'est vrai, on ne peut pas opposer le monde des villes et celui des champs. À chaque monde correspondent des technologies différentes au service de la décarbonation : il y a les toitures, les ombrières, les réseaux de chaleur, la géothermie pour l'habitat dense ; il y a d'autres technologies qui sont adaptées aux territoires en périphérie ; quant aux zones industrielles, elles sont très consommatrices d'énergie sans que la commune ou l'EPCI qui les accueille dispose du foncier pour produire l'énergie correspondante. C'est la raison pour laquelle il faut raisonner à l'échelon territorial supérieur.