Vous prétendez enfin que le Gouvernement est passé outre le vote des parlementaires : pourquoi tant de vos amendements se retrouvent-ils dans le texte sur lequel il a engagé sa responsabilité ? Le renforcement des sanctions financières contre les gestionnaires véreux d'établissements sociaux et médico-sociaux n'était-il pas une revendication du groupe Socialistes ; l'engagement d'un travail concernant le taux d'encadrement au sein de ces mêmes établissements, une revendication du groupe La France insoumise ; l'association active des médecins au repérage des violences sexistes et sexuelles, une revendication du groupe Écologiste ? Disons-nous les choses avec franchise, chers collègues : rien ne contraignait le Gouvernement à reprendre ces propositions, ce qui prouve bien qu'il n'est pas aussi brutal que vous le répétez. Ainsi que la Première ministre l'a rappelé à plusieurs reprises, le texte dont le sort dépendra de notre vote a été considérablement enrichi par le travail parlementaire, y compris celui des oppositions. Aussi surprenant que cela vous paraisse, nous pouvons nous rallier à vos suggestions lorsqu'elles sont pertinentes.
Nul passage en force, donc, et nul autoritarisme, chaque lecture de ce PLFSS au sein de notre assemblée s'étant conclue par un vote favorable.