Madame la Première ministre, les deux tiers des hospitalisations en psychiatrie – dont l'immense majorité sont des hospitalisations sous contrainte – sont prises en charge par l'hôpital public. Le privé se désintéresse de la santé mentale qui, à ses yeux, est le moins rentable. Alors que restera-t-il lorsque l'hôpital aura été définitivement coulé par ces politiques ? Où les malades seront-ils pris en charge ?
Ce budget de la sécurité sociale aurait dû être celui de la rupture. Il aurait dû mettre un terme à la descente aux enfers de nos services publics. Mais il n'est que rendez-vous manqués, en matière de moyens donnés à l'hôpital ou encore de souveraineté de la France en matière de production de médicaments, par exemple – le pays de Pasteur n'a pas été capable de produire dans les temps un vaccin contre le covid-19 !