Danielle Simonnet :
Parce que l'État n'applique toujours pas la réquisition des bâtiments vides, ces occupations peuvent répondre à un intérêt général. Quand j'observe, dans le 20e arrondissement de Paris, l'occupation d'une ancienne usine qui était vide depuis très longtemps, dont on a fait un lieu d'activités culturelles et artistiques, mais aussi un lieu d'hébergement pour des personnes sans-abri, je me demande en quoi elle contrevient à l'intérêt général. Ce faisant, on oblige le propriétaire à assumer une convention d'occupation temporaire et à comprendre qu'il n'est pas possible de laisser des bâtiments vacants quand la crise du logement est à son comble.