Les médias nationaux – notamment la presse – qualifient la situation de Mayotte de « descente aux enfers ». Ces forfaits, ces crimes, sont commis par des jeunes de 16 à 18 ans et plus. Nous vous proposons donc de faire un geste.
Dans la discussion générale, la secrétaire d'État a évoqué la dérive qui a lieu à Mayotte, tout comme nos collègues de la majorité.
Le temps est venu de faire aboutir nos déclarations. L'adoption du présent amendement enverrait aux Mahoraises et aux Mahorais, à l'ensemble de la population de Mayotte, le signal qu'ils pourront vivre en paix. C'est le seul objet de notre proposition. Le 7 septembre, lorsqu'il a reçu les élus ultramarins à l'Élysée, le Président de la République a déclaré au Gouvernement que la situation de Mayotte était particulière – à situation particulière, mesures spécifiques.
Les amendements précédemment examinés concernaient l'ensemble du territoire. Or la situation de Mayotte impose de porter un regard nouveau. Je vous propose d'adopter cet amendement à l'unanimité.