Les grandes entreprises peuvent aider les petites. Lorsque les salariés se mettent en grève, les entreprises sous‑traitantes prétendent qu'elles ne peuvent pas augmenter les salaires parce que le donneur d'ordre ne leur en donne pas les moyens. Si la lutte dure, le donneur d'ordre finit par lâcher de l'argent pour mettre fin au conflit.
À l'hôtel Ibis des Batignolles, il a fallu vingt‑deux mois de lutte pour obtenir de meilleurs salaires. Le groupe Accor a mis de l'argent sur la table pour satisfaire nos revendications. Quand les salariés se défendent, les entreprises trouvent l'argent. Sans rapport de forces, elles prétendent qu'il n'y en a pas.
Il faut augmenter les salaires car il est impossible de vivre avec 800 ou 900 euros.