Madame la ministre déléguée, avec ce texte, nous avons voulu prendre le Gouvernement et la majorité au mot, puisque depuis des mois, voire des années, vous nous annoncez que vous allez revenir à la fermeté. La réalité c'est que vous n'êtes pas au rendez-vous ; vous n'êtes même pas au rendez-vous de la promesse de fermeté du Président de la République lors de sa rapide campagne présidentielle.
Il faut maintenant passer à l'action, mais vous en êtes incapables. Vous nous renvoyez à un texte sur l'immigration dont le dépôt et l'examen ont déjà été repoussés à deux reprises : il a été annoncé pour un Conseil des ministres du mois de septembre, puis pour le mois de décembre avant que l'on nous explique que ça serait qu'en mars. En réalité, vous êtes incapables de passer de la communication à l'action.