…afin que ceux qui arrivent puissent découvrir notre pays autrement qu'à travers son carcan administratif et sa police. Comment se fait-il qu'un demandeur d'asile ne puisse pas apprendre le français ou travailler dès son arrivée en France, et qu'il ne fréquente, pendant ses deux premières années de présence, que des travailleurs sociaux et des fonctionnaires des préfectures – préfectures dans lesquelles il doit sans cesse se rendre, en ayant le plus souvent passé la nuit sur le parvis pour avoir une chance que son cas soit étudié ?