Les questions migratoires suscitent beaucoup d'interrogations quant à l'équilibre qu'il convient de trouver entre la construction de nouvelles solidarités et la préservation des valeurs universelles que nous chérissons. Comment faire respecter les droits de l'homme, en particulier celui de circuler librement et celui tendant à respecter la vie privée et familiale, tout en satisfaisant au droit – tout aussi légitime – des peuples à disposer d'eux-mêmes, qui suppose que chacun d'entre eux puisse décider souverainement des conditions d'entrée ou de séjour sur son sol ?
En l'état, le texte présenté ne répond pas, selon nous, à cette exigence d'équilibre, tant sur le fond que sur la forme.