Et surtout, où sont passés les 123 clandestins qui s'étaient vus refuser l'entrée sur le territoire ? Voilà comment un fiasco migratoire a permis de libérer une centaine de personnes qui devaient pourtant faire l'objet prochainement d'une obligation de quitter le territoire français.
Si l'efficacité de ces mesures pourrait nous amener à nous interroger, leur faible taux d'exécution doit nous alerter car la meilleure mesure n'est pas celle qui est prononcée, mais plutôt celle que l'on exécute. Le respect de cette règle simple doit redevenir l'un des principes cardinaux qui guideront notre politique migratoire, car il y va de sa réussite, de notre sécurité et, surtout, de la crédibilité de la France.