Je remercie l'Assemblée d'avoir inscrit à son ordre du jour la question des relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, par l'intermédiaire de cette proposition de résolution. C'est un enjeu crucial aussi bien pour la stabilité en Europe, alors que la région est profondément déstabilisée par l'agression russe contre l'Ukraine, que pour les valeurs que nous défendons.
Le Caucase du Sud a récemment été le théâtre de graves tensions. En effet, les affrontements survenus les 13 et 14 septembre à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont de nouveau entraîné une forte montée des tensions entre les deux pays. Nous avons condamné ces affrontements et, dès les premières heures du conflit, à la suite de l'avancée des forces azerbaïdjanaises, la position du Gouvernement a été claire : nous avons appelé au respect de l'intégrité territoriale de l'Arménie.
Avec nos partenaires européens et américains, nous restons toutefois convaincus qu'une occasion se présente à nous de parvenir à une paix durable dans le Caucase, grâce à un règlement négocié du conflit qui oppose l'Arménie et l'Azerbaïdjan depuis leur indépendance. Cette occasion est fragile, mais nous estimons qu'il ne faut pas la laisser passer.