Quelque 730 millions d'euros supplémentaires y seront consacrés, conformément aux engagements pris lors de la dernière Conférence nationale du handicap de 2020. Nous allons ainsi amplifier la mise en œuvre de grands objectifs et de politiques prioritaires.
Nous croyons en l'école pour tous, et ce budget contribue à l'amélioration de la scolarisation des enfants et adolescents en situation de handicap, grâce notamment au déploiement des unités d'enseignement autisme à l'école maternelle et élémentaire et à l'approfondissement des coopérations opérationnelles entre l'école et les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESMS).
Ce budget finance également des mesures ciblées en direction de publics prioritaires : personnes polyhandicapées, personnes handicapées vieillissantes, politique du handicap en outre-mer, prévention des départs en Belgique – autant de domaines où nous avons un retard à rattraper.
Dernier grand bloc des actions financées par ce PLFSS : la poursuite des mesures concernant l'autisme et les troubles du neurodéveloppement. Nous étendons aux 7-12 ans la politique de détection précoce qui a permis, depuis trois ans, à près de 30 000 enfants d'être détectés à temps, et donc correctement accompagnés.
Voici donc un PLFSS résolument ambitieux pour le secteur du handicap, qui entend appuyer la dynamique des progrès accomplis depuis la dernière Conférence nationale du handicap, grâce à une hausse des moyens d'une ampleur inédite. Ce PLFSS prépare aussi le terrain afin que la prochaine Conférence nationale du handicap soit un vrai tremplin pour la suite de notre action.
Nous sommes en effet à quelques mois de la prochaine Conférence nationale du handicap, que nous préparons activement. Elle sera l'occasion de proposer un changement de paradigme à la hauteur des attentes des personnes en situation de handicap. Sous l'égide de la Première ministre, quatre grands axes ont été fixés : l'acte II de l'école et de l'université inclusives ; la mobilisation pour le plein emploi des personnes en situation de handicap ; la simplification des parcours des personnes et de l'offre médico-sociale ; l'accessibilité universelle.
Ces politiques, nous continuerons à les construire en concertation étroite avec l'ensemble des acteurs concernés. Je pense bien évidemment au Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), mais également aux élus locaux, en particulier les départements.