Oh, je ne tenterai pas de vous convaincre sur le fond : mes collègues Amiot et Delaporte l'ont fait brillamment il y a quelques instants. Chaque jour qui passe démontre que nos visions sont diamétralement opposées, antagonistes. C'est sain, et cela porte un nom : la démocratie. La démocratie s'est construite en partie dans cet hémicycle, par le clivage.
Au nom de la démocratie, je veux vous dire simplement ce que, nouveau parlementaire, je ressens en cet instant : je suis épuisé. On lit de nombreux articles ces temps-ci dans la presse sur la fatigue supposée des parlementaires. Pour ma part, et tout comme mes collègues de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale, je ne suis pas épuisé de travailler : je suis épuisé de ne pas pouvoir travailler, de ne pas pouvoir remplir ici mon rôle de parlementaire en défendant les convictions qui m'ont amené à être élu dans ma circonscription !