et qui a dû au mois de juillet passer plus de quarante-six heures dans les couloirs du CHU de Caen, patientent au sein des hôpitaux de Bayeux, Lisieux, Vire ou ailleurs, le temps qu'une chambre se libère.
De tels sujets sont légion. Malheureusement, vous ne proposez rien pour la prise en compte de l'inflation en 2023, rien pour les déserts médicaux, alors que d'excellents amendements avaient même été déposés par des membres de votre majorité, à l'instar de Thomas Mesnier : peut-être est-ce précisément afin de ne pas étaler vos divisions que vous avez évité le débat ! Le manque de moyens des hôpitaux publics, la crise des filières médico-sociales, notamment faute d'extension des mesures issues du Ségur de la santé, deviennent autant de sujets dont on ne doit pas parler. Vous nous accusez volontiers de caricaturer les choses : rien de tel dans cette dénonciation. Nous prenons le pouls de nos circonscriptions, comme vous ; nous voulions donner à voir la réalité de notre système social et de santé.
Les invisibles sont partout. Depuis quarante jours, à l'agence Domidom de Caen, Angélika, Christelle, Zina, Séverine et les autres