…il faut associer le Parlement au travail sur la question. Les internes demandaient il y a quelques années la possibilité d'être formés pendant une quatrième année ; il faut qu'ils le puissent demain, pour être encore plus opérationnels, mais en bénéficiant d'un vrai statut. Il ne s'agit pas de les envoyer dans les territoires les plus défavorisés, mais, bien au contraire, de permettre à ceux qui ont choisi la médecine générale de pratiquer leur spécialité, avec des rémunérations importantes à la clé.
Thomas Mesnier et moi-même avons beaucoup travaillé sur la régulation des installations des professionnels de santé. Il faudra avancer, en proposant un conventionnement sélectif, pour mieux répondre aux besoins des territoires.
Madame la Première ministre, je profite des dix minutes qui me sont imparties pour appeler votre attention sur une aberration que nous constatons quotidiennement. Comme vous le savez, il est demandé aux médecins généralistes de proposer des soins non programmés. En clair, les médecins qui l'acceptent sont mobilisés pour recevoir les patients qui n'ont pas de médecin. Eh bien, le système se heurte à une difficulté incroyable ! En l'absence de service d'accès aux soins (SAS) couvrant l'intégralité du département, les fameuses communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) ne peuvent verser à ces médecins la rémunération de 15 euros prévue dans ces cas.