Notre assemblée a su trouver les moyens pour s'accorder sur plusieurs textes. Je me souviens de nos débats sur l'allocation aux adultes handicapés, de ceux sur la proposition de loi de M. Chassaigne visant à assurer la revalorisation des pensions de retraite agricoles des plus faibles, ou, parce que vous les mentionniez tout à l'heure, de ceux sur la proposition de loi constitutionnelle visant à protéger et à garantir le droit fondamental à l'interruption volontaire de grossesse. Nous avons su nous retrouver sur certains sujets, à un moment ou à un autre.
Mais j'ai bien compris que vous souhaitiez vous opposer à ces textes budgétaires quoi qu'il arrive. Je le regrette. Il appartient aux oppositions, qui sont minoritaires, et à la majorité, qui ne dispose pas de la majorité absolue, de trouver les solutions que notre système attend, avec le Gouvernement.
Nous devons être à la hauteur des enjeux. Comme je le disais, un budget de 550 milliards d'euros exige de chercher des solutions, plutôt que de se contenter d'incantations.