À ce jour, deux paquets de sanctions ont été pris, le premier en octobre et le dernier mi-novembre. Ils ciblent sept entités, dont la police des mœurs et la télévision officielle, et quarante individus, dont des chefs de la police et des responsables des gardiens de la Révolution, impliqués directement dans la répression. De nouvelles sanctions sont en préparation pour le prochain Conseil des ministres des affaires étrangères, qui se tiendra le 12 décembre. Ces sanctions sont importantes. Elles gèlent les comptes et interdisent de voyage des dignitaires qui envoient leurs enfants vivre et étudier en Europe, loin de la répression qu'ils orchestrent eux-mêmes. Nous poursuivrons sur la voie des sanctions aussi longtemps que le régime iranien s'enferrera dans la voie de la répression.
Nous agissons à l'ONU à Genève, avec nos partenaires internationaux : une mission d'établissement des faits a été créée le 24 novembre, comme nous l'avions annoncé à la représentation nationale, au Conseil des droits de l'homme, à l'initiative de la France et de l'Allemagne, soutenues par la plupart des États membres. Elle permettra à la communauté internationale de collecter des preuves sur les violations commises par le régime, de manière indépendante, impartiale, publique et transparente. C'est un pas important dans la lutte contre l'impunité.
Nous agissons à Paris, à titre national : le Président de la République a reçu, le 11 novembre, plusieurs femmes iraniennes pour leur témoigner au plus haut niveau notre soutien et notre respect. Je suis heureuse d'avoir été à ses côtés.
Ce ne sont que des exemples du résultat de notre mobilisation, en lien avec nos partenaires. Nous continuerons résolument dans cette voie.
Mesdames et messieurs les députés, vous soulignez très justement dans la résolution que vous présentez qu'« il n'y a pas de liberté sans liberté de la femme ». C'est tout à fait vrai. Notre devise nationale place en premier le beau mot de liberté, parce qu'elle est une aspiration universelle, comme le mouvement en Iran le démontre s'il le fallait.
Le 01/02/2023 à 16:17, Aristide a dit :
"Nous agissons à Paris, à titre national : le Président de la République a reçu, le 11 novembre, plusieurs femmes iraniennes pour leur témoigner au plus haut niveau notre soutien et notre respect. Je suis heureuse d'avoir été à ses côtés."
Fermez le centre culturel de l'Iran alors, dans le 6ème à Paris, pour faire plaisir aux femmes iraniennes qui luttent.
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