Dès le début de la répression, vous aviez, madame la ministre de l'Europe et des affaires étrangères, condamné avec la plus grande fermeté ces atteintes massives aux droits humains en Iran. Le 4 octobre dernier, je vous interrogeais sur l'effectivité de possibles sanctions européennes contre les dignitaires iraniens responsables de la répression. Vous y répondiez alors positivement, en attente d'une concertation avec nos partenaires européens. C'est la position clairement exprimée par le Président de la République le 11 novembre dernier.
C'est désormais chose faite, puisque le 14 novembre, le Conseil de l'Union européenne a adopté une deuxième série de sanctions, ciblant pas moins d'une dizaine d'entités et d'une trentaine d'individus responsables de violations graves des droits de l'homme en Iran. Si, bien entendu, nous approuvons ces sanctions, nous appelons à les renforcer.
Par ailleurs, rappelons que sept de nos ressortissants sont toujours détenus arbitrairement en Iran. En votant ce texte, notre assemblée tout entière a l'occasion de leur adresser un message clair : nous ne vous oublions pas. Nous demandons leur libération immédiate et l'accès à la protection consulaire. L'Iran doit respecter ses engagements internationaux.