Les crédits de la mission Solidarité, insertion et égalité des chances s'élèveront à 29,8 milliards d'euros en 2023. Quoi qu'en disent certains, il s'agit d'une augmentation de 6,56 % par rapport aux crédits ouverts en loi de finances initiale pour 2022. Depuis 2017, la revalorisation de ces crédits a été continue et atteint au total 12,1 milliards d'euros.
Conformément aux engagements pris devant les Français depuis cinq ans, la majorité œuvre avec détermination et conviction à la lutte contre la pauvreté, à la réduction des inégalités et à la protection des personnes les plus vulnérables de notre société. Pour l'année 2023, la hausse des crédits de la mission est principalement consacrée à des mesures protégeant le pouvoir d'achat des Français, à savoir la revalorisation de 4 % des prestations sociales et la déconjugalisation de l'AAH. En responsabilité, nous avons agi depuis 2017 pour revaloriser l'AAH : son montant est passé de 819 à 956 euros au 1er juillet de cette année, soit une augmentation de 18 %.
Il convient de souligner d'autres mesures primordiales financées par cette mission, comme l'augmentation de 15 % du budget consacré à l'égalité femmes-hommes et à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, ou encore la revalorisation sans précédent des crédits d'aide alimentaire, de 117 millions d'euros, soit une augmentation de plus de 106 % par rapport à la loi de finances initiale pour 2022.
La stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance, à laquelle je tiens beaucoup, bénéficiera de 190 millions d'euros sur la période, notamment au travers d'une d'augmentation significative des crédits alloués à la protection et à l'accompagnement des enfants, des jeunes et des familles.
Pour toutes ces raisons, les députés Renaissance de la commission des affaires sociales ont voté ces crédits.