Nous pourrions nous réjouir de l'augmentation des crédits de paiement de 8,31 %. Toutefois, les moyens de plusieurs programmes et actions stagnent. La stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance, en particulier, bénéficiera seulement de 1,26 million d'euros supplémentaires par an. Quant aux crédits finançant le plan de lutte contre les violences faites aux enfants, ils baisseront de 100 000 euros. Rappelons que, tous les cinq jours, un enfant meurt dans son environnement familial et que, chaque année, 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles. Enfin, nous signalons l'insuffisance des moyens consacrés à la lutte pour l'égalité femmes-hommes et contre les violences sexistes et sexuelles.
Nous considérons que le budget alloué à la mission Solidarité, insertion et égalité des chances demeure en deçà de ce qui est nécessaire au regard des besoins identifiés. Nous voterons donc contre l'adoption des crédits.