Les deux premiers amendements visent à apporter un soutien financier mensuel aux ménages en situation de précarité pour leurs achats alimentaires. Il s'élèverait à 50 euros par personne, soit 3,85 euros par personne et par jour.
L'insécurité alimentaire concernait déjà 12 % des adultes en 2015. La crise inédite que nous traversons, aux effets inflationnistes, risque d'aggraver la situation et de forcer de nombreux ménages à rogner sur la qualité des denrées, voire à sauter des repas. L'Insee fait état d'une réticence à recourir à l'aide alimentaire par peur d'être jugé. Le versement automatique d'une aide reste le meilleur moyen d'éviter le non-recours et de permettre à des familles précaires de vivre dignement.
L'amendement II-CF349 a pour but de créer un chèque alimentaire pérenne. Nos concitoyens sont 32 % à ne pas avoir les moyens de s'acheter quotidiennement des fruits et des légumes et un sur cinq saute des repas pour des raisons financières, notamment les jeunes. L'incertitude ne peut ni ne doit devenir une politique publique.