Je ne soutiens pas l'amendement, mais je souscris à ce qui vient d'être dit : il soulève de bonnes questions. Nous constatons que l'apprentissage se développe beaucoup dans les fonctions support aux niveaux licence et master professionnels, alors que l'objectif initial était de le favoriser dans le secteur industriel aux niveaux CAP, BEP et « bac pro ». Le soutien massif à l'apprentissage nous a permis d'augmenter considérablement le nombre d'apprentis, mais il convient de corriger certains effets. Il faudra effectivement que nous nous interrogions, au cours de l'année qui vient, sur l'orientation que nous souhaitons donner aux financements publics en faveur de l'apprentissage.