L'augmentation des avances à l'audiovisuel public est la bienvenue. Toutefois, elle est loin d'être suffisante : elle ne comblera pas la baisse drastique qu'ont connue les sociétés de l'audiovisuel public depuis 2017. Elle ne suffira pas non plus à compenser les coûts induits par le contexte inflationniste et par la crise énergétique, qui représentent, rien que pour France Télévisions, au moins 65 millions d'euros de charges supplémentaires.
Enfin, les évolutions budgétaires sont disparates : alors que certaines sociétés voient leurs crédits augmenter de 10 %, ceux de France Télévisions ne sont même pas en hausse de 1 %.
Pour ces raisons, nous nous abstiendrons.