Pour la première fois depuis de nombreuses années, le Gouvernement augmente les crédits de l'audiovisuel public, renonçant ainsi à la logique de rabot. Ce choix, s'il est nécessaire, n'est pourtant pas sous-tendu par une volonté de moderniser les programmes et la structure de l'audiovisuel français : il répond à l'impératif conjoncturel de compenser les surcoûts de l'inflation et les effets fiscaux de la suppression de la contribution à l'audiovisuel public.
On peut déplorer l'absence de vision prospective pour l'ensemble du secteur, dans la droite ligne de l'abandon de la réforme visant à créer une holding France Médias. Les députés Les Républicains voteront néanmoins en faveur de ces crédits.