La mission fait figure de parent pauvre du ministère de la culture. L'augmentation de 4 % de ses crédits ne couvre même pas la hausse de l'inflation.
Même si certains géants l'édition se sont bien remis depuis le covid, ce n'est pas le cas des éditeurs et labels de petite taille qui connaissent toujours la crise alors même qu'ils contribuent largement au rayonnement culturel français.
Les crédits destinés au financement de l'industrie culturelle ne sont pas à la hauteur des enjeux. Nous aurions aimé pouvoir défendre en première partie du PLF, avant que le Gouvernement n'engage sa responsabilité, nos amendements visant à renforcer les moyens du Centre national du cinéma et de l'image animée ainsi que le Centre national de la musique grâce à deux taxes affectées sur les géants de la diffusion musicale et audiovisuelle en ligne.
Bien que les aides à la presse augmentent, elles restent insuffisamment ciblées sur la presse indépendante. À cette difficulté s'ajoute le constat de la concentration grandissante des médias entre les mêmes mains. Ces maux appellent une refonte de la politique de soutien à la presse pour assurer son pluralisme, sa diffusion et surtout son indépendance à l'égard du pouvoir financier mais également du pouvoir politique. Le groupe Écologiste réclame donc à nouveau une loi contre la concentration qui couvre la presse, l'audiovisuel et le numérique. Il votera contre les crédits.