La présentation des crédits intervient dans un contexte qui reste précaire pour le secteur culturel. Les lieux culturels, durement touchés par la crise sanitaire, peinent parfois à retrouver leur public. Le cinéma en est un exemple flagrant puisqu'il enregistre, en nombre d'entrées, un des pires mois de septembre depuis 1980.
Si nous saluons la hausse de 4 % des crédits, nous nous inquiétons de la fin de nombreux plans de soutien liés à la crise sanitaire. Alors que l'inflation et la crise énergétique annoncent des surcoûts importants, ce soutien devrait être pérennisé afin d'accompagner chaque secteur dans la transformation de notre modèle culturel, en particulier numérique.
C'est la raison pour laquelle nous nous abstenons.