Tout au long de la soirée, vous avez mis en cause ma présidence, madame Hai. À regarder les autres visages, il semble que vous exprimiez là une opinion personnelle. Peut-être est-ce la fatigue ou la tension du moment, cela peut arriver.
Je vous dénie le droit de dire que j'ai été partial. J'ai le droit, en tant que président de la commission, de prendre la parole au cours du débat. J'en ai fait usage à cinq ou six reprises ; vous ne le supportez pas, cela vous regarde. Jusqu'à présent, cela se passait bien. Je ne sais pas pourquoi ce soir vous décidez de contester ma présidence. J'ai laissé s'exprimer tous ceux qui le souhaitaient, sans être trop regardant sur le temps de parole, et les députés de la majorité l'ont fait largement. Je récuse vos accusations. Chacun sera juge de vos paroles et du déroulement de la réunion.