Nous proposons de compenser, à hauteur de 10 millions, le surplus de coûts que l'augmentation des prix de l'énergie a entraîné pour les associations d'intervention sociale d'urgence et d'aide alimentaire, qui remplissent des missions essentielles et pallient même des défaillances de l'État.
Ces associations, qui emploient plus de 9 salariés, ne bénéficient pas du bouclier tarifaire. Elles doivent faire face à une augmentation de plus de 20 % de leurs charges alors que le nombre de personnes qui font appel à l'aide alimentaire est en hausse de près de 10 % depuis le début de l'année selon l'Insee.
Les frais d'énergie des associations d'aide alimentaire sont très élevés, notamment du fait de l'usage de camions frigorifiques et de chambres froides. La banque alimentaire de Charente-Maritime a vu sa facture d'électricité passer de 40 000 à 210 000 euros, et la banque alimentaire de Haute-Vienne a dû décider de débrancher deux chambres froides.