L'amendement II-CF1062 est dans le même esprit, puisqu'il vise à consacrer 10 milliards d'euros sur dix ans aux RER métropolitains.
Tout à l'heure, l'un de nos collègues s'est dit très favorable au transport ferroviaire mais a appelé à voter contre tous les amendements visant à le soutenir. Je lui signale que Strasbourg n'est pas la seule métropole intéressée par le RER métropolitain : une dizaine de métropoles sont prêtes à s'engager, parmi lesquelles Bordeaux, Nantes, Lille ou Grenoble.
Effectivement, les montants engagés dans le GPSO seraient plus utilement investis dans le troisième pied de la SNCF, à savoir le train de proximité. Le développement de ces trains constitue également une solution efficace dans le contexte de déploiement des zones à faibles émissions (ZFE), qui doivent être vues comme l'émanation d'une écologie non pas punitive mais positive.